Vers 1700, que mange-t-on dans le Lauragais ? A Soupex, en temps normal, en moyenne, par jour, on absorbe : 500g de blé + 100g de maïs, 10cl de vin, 50g de viande et 100g de légumes. Autrement dit, deux baguettes et demi, un verre de rouge, une tranche de rôti de porc et une carotte. Donc 2000 calories, ce qui coïncide avec les apports journaliers recommandés actuels.
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Vers 1740 En attente En attente En attente En attente En attente En attente En attenteEn attente En attente En attente En attente attente En attente En attente En attente En attenteEn attente En attente En attente En attente attente En attente En attente En attente En attente En attente En attenteEn attente En attente En attente En attente En attente En attente En attente En attenteE
Vers 1760 En attente En attente En attente En attente En attente En attente En attenteEn attente En attente En attente En attente attente En attente En attente En attente En attenteEn attente En attente En attente En attente attente En attente En attente En attente En attente En attente En attenteEn attente En attente En attente En attente En attente En attente En attente En attenteE
Vers 1780 En attente En attente En attente En attente En attente En attente En attenteEn attente En attente En attente En attente attente En attente En attente En attente En attenteEn attente En attente En attente En attente attente En attente En attente En attente En attente En attente En attenteEn attente En attente En attente En attente En attente En attente En attente En attenteE
Mars 1789, trente chefs de famille rédigent (dans l’église?) leurs doléances -- fiscalité écrasante, droits seigneuriaux vexatoires, paysannerie aux abois, clergé rapace -- pour la réunion du tiers état de la sénéchaussée Lauragais. 23 mars (Castelnaudary) : on "synthétise" les 240 cahiers de communautés; celui de Soupets n’est même pas lu. Peu importe : l’Histoire est en marche...
En mars 1789, des réunions ont lieu dans l'église pour rédiger le cahier de doléances mais fin juillet la moisson est engrangée, tout va bien. On entend alors que des brigands viennent piller le Lauragais. C'est la Grande Peur. Le tocsin sonne. M. de Soupex forme une milice. La confusion est extrême. En fait, aucun brigand, ce n'était qu'une rumeur... Il reste que, une de ces nuits avant le 4 août, quelqu'un a osé bûcher le blason ornant le portail du château.
Six mois après le 4 août 1789, les deux sœurs châtelaines signent les dents serrées leur 1 ère feuille d’impôt (2 février 1790). Une Proclamation du Roi leur a ordonné de lister « tout ce qui était ci-devant privilégié dans la terre de Soupets », à estimer ces biens et en bonnes citoyennes, à s'acquitter de la taille. En plus, ces dames ont dû faire authentifier les 11 pages du rôle par leur Maire.
L'été 1799, une révolte contre-révolutionnaire agite le Lauragais qui devient une petite Vendée. D’impétueux émigrés rentrés clandestinement forment des bandes qui circulent en galvanisant les paysans, hostiles pour la plupart à la conscription et restés fidèles à leur curé. Ainsi, la nuit du 5-6 août, 6000 royalistes chemineront silencieusement le long du Canal pour aller attaquer Toulouse par surprise : défaits à Pech-David, ils se noieront dans la Garonne. A Sopets, c'est resté calme, aucun rebelle ; mais une nuit, un drapeau blanc symbolisant le trône a été juché sur le clocher : un citoyen l'a vite décroché.
A la fin du XVIIIe s., l'aspect des fermes lauragaises s'uniformisent. Bâties en ligne de crête ou sur des sols peu rentables, elles s'apparentent à des longères orientées dans le sens des vents dominants. Autour, des bouquets d'arbres exigeant peu d'entretien mais offrant du bois, des fruits et un abri anti-bourrasques. A côté, qq poules, un potager, des vignes et une mare...