Le château de Soupex
Micro histoire(s)
Vers 1100 En attente En attente En attente En attente En attente En attente En attenteEn attente En attente En attente En attente attente En attente En attente En attente En attenteEn attente En attente En attente En attente attente En attente En attente En attente En attente En attente En attenteEn attente En attente En attente En attente En attente En attente En attente En attenteE
Début XIIe s., les premiers seigneurs de Sopetz méprisent le village fortifié d'en bas avec ses maisons en pisé entourant l'église Saint-Martin. Eux sont un peu plus haut sur la colline. Dans la tour carrée en pierre, visible de loin, flanquée de qq constructions pour les chevaliers, domestiques, chevaux, etc. Pour le moment, les paysans vivent à part : ça va pas durer.
Vers 1120 En attente En attente En attente En attente En attente En attente En attenteEn attente En attente En attente En attente attente En attente En attente En attente En attenteEn attente En attente En attente En attente attente En attente En attente En attente En attente En attente En attenteEn attente En attente En attente En attente En attente En attente En attente En attenteE
Le 8 juillet 1119, le pape Calixte II préside à Toulouse un concile contre les Manichéens réunissant des prélats catalans, occitans, gascons et bretons. Le même jour, il promulgue une bulle confirmant que l’abbaye de Sorèze (Tarn) possède l’ecclesia Sancti Martini de Superio, attenante au château.
Vers 1140 En attente En attente En attente En attente En attente En attente En attenteEn attente En attente En attente En attente attente En attente En attente En attente En attenteEn attente En attente En attente En attente attente En attente En attente En attente En attente En attente En attenteEn attente En attente En attente En attente En attente En attente En attente En attenteE
Vers 1160 En attente En attente En attente En attente En attente En attente En attenteEn attente En attente En attente En attente attente En attente En attente En attente En attenteEn attente En attente En attente En attente attente En attente En attente En attente En attente En attente En attenteEn attente En attente En attente En attente En attente En attente En attente En attenteE
En mai 1167 se tient à Saint-Félix-Lauragais le 1er concile des chrétiens cathares rassemblant des centaines de représentants occitans, italiens, français et constantinopolitains (Charte de Niquinta, 1172 ?). Le seigneur Guillaume de Saint-Félix garantit la sécurité des délégations en mobilisant tous ses vassaux, parmi lesquels Petrus Arnaldi de Sopetz qui vit à 10km.
In May 1167 held at Saint-Félix-Lauragais (France) the 1st Council of the Cathar Christians collecting hundreds of Occitan, Italian, French and Constantinopolitan representatives (Charter of Niquinta, 1172 ? ). Guillaume de Saint Félix guarantees the security of delegations by mobilizing all his vassals, including Petrus Arnaldi of Sopetz who lives 10 km away.
Après le concile de mai 1167, le célèbre évêque bogomile Niquinta (Nicétas) et ses Constantinopolitains ne refont pas aussitôt 3000 km pour rentrer chez eux : ils passent l’été à Saint-Félix-Lauragais. Et les Toulousains se ruent pour révérer la "star" et voir des Orientaux. Avec des amis, Petrus Arnaldi de Sopetz amène son fils Guillelmus admirer ces curieux chrétiens dissidents.
After the council of May 1167, the famous bogomil bishop Niquinta (Nicetas) and his Constantinopolitan compatriots does not redo immediatly 3000 km to return home: they spend the summer on the site, at St. Felix-Lauragais (France). And of course, the people of Toulouse move to revere the "star" and see Orientals. Like all his friends, the lord Petrus Arnaldi of Sopetz brings his kid Guillelmus admire these curious dissident Christians.
Vers 1170-1180, l’abbé Olric s'offre le ciseau du Maître de Cabestany qui se déplace à l’abbaye de Saint Papoul (Aude), pendant six mois, avec ses élèves, pour sculpter les 6 chapiteaux et 28 modillons du chevet de l’église. Petrus Arnaldi de Sopetz (attesté en 1170) monte son cheval pour aller voir, à une demi-heure au galop du château, un génie de l'art roman au travail.
In May 1167 held at Saint-Félix-Lauragais (France) the 1st Council of the Cathar Christians collecting hundreds of Occitan, Italian, French and Constantinopolitan representatives (Charter of Niquinta, 1172 ? ). Guillaume de Saint Félix guarantees the security of delegations by mobilizing all his vassals, including Petrus Arnaldi of Sopetz who lives 10 km away.
Vers 1180 En attente En attente En attente En attente En attente En attente En attenteEn attente En attente En attente En attente attente En attente En attente En attente En attenteEn attente En attente En attente En attente attente En attente En attente En attente En attente En attente En attenteEn attente En attente En attente En attente En attente En attente En attente En attenteE
Fin XIIe s., une dizaine de Parfaits sillonnent le Lauragais. Faciles à voir près de Sopetz : à pied, toujours 2, en noir, sandales, bâton de pèlerin, besace sur l'épaule, barbe longue et dans un sac sur la poitrine, leur cahier des évangiles en occitan, pour « consoler » c'est-à-dire baptiser. Ils n'ont rien à eux. Mais on les voit si généreux et si bienveillants qu'ils n'ont jamais besoin de mendier...