Le château de Soupex
Micro histoire(s)
Vers l'an 1, un colon romain --vétéran de la Legio VII-- reçoit en lot les 20 hectares et la ferme à enclos fossoyée d’un Volque Tectosage vaincu. Cet habitat gaulois petit est mal conçu, les bâtiments sont fragiles (bois et terre), le stockage est primitif (greniers sur poteaux), les indigènes sont rétifs, mais la vallée est toscane, le sol est fertile, la Via Aquitania est proche... Avec son sac de sesterces et du cran, ce guerrier retraité va changer sa vie, et créer Soupex.
Autour du changement d’ère, une villa s'établit sur l’emprise d'une ferme gauloise. Lieu idéal : sol fertile, une source (lieu-dit "Fontvieille"), un chemin praticable longeant la vallée, et la Via Aquitania pas loin. Le hic est l'absence de logis "civilisé". On bâtit donc une domus à mi-colline sud, surplombant la plaine alluviale du Fresquel ; deux terrasses sont créées par décaissement.
Vers 20 En attente En attente En attente En attente En attente En attente En attenteEn attente En attente En attente En attente attente En attente En attente En attente En attenteEn attente En attente En attente En attente attente En attente En attente En attente En attente En attente En attenteEn attente En attente En attente En attente En attenteEn attente En attente En attente En
Vers 40 En attente En attente En attente En attente En attente En attente En attenteEn attente En attente En attente En attente attente En attente En attente En attente En attenteEn attente En attente En attente En attente attente En attente En attente En attente En attente En attente En attenteEn attente En attente En attente En attente En attenteEn attente En attente En attente En
La villa est idéalement située à 3 km de la station routière nommée FINES (Ricaud). Ce n'est qu'une mutatio, un petit relais d'étape, mais avec : auberge, entrepôts, étable pour équidés, artisans utiles (forgeron, maréchal-ferrant, charron). Surtout, coïncidant, comme son nom l'indique, avec la FIN de la cité de Toulouse, elle est plutôt sûre vu qu'elle comporte un poste-frontière tenu par une unité de huit légionnaires chatouilleux qui campent sur place.
Au Ier s., Rome a le monopole de l'importation du vin en Gaule. De Pompéi, les amphores – 30 l, 60 kg, 6 deniers l'unité – sont débarquées à Narbonne puis transportées en chariots ou dos d'âne vers Toulouse. Or une taxe de 6 deniers par amphore est prélevée à la station d'Elusio (Seuil de Naurouze)... Des rusés quittent la Via Aquitania juste avant le péage, longent le Fresquel jusqu'à la villa de Soupex et gagnent gratis Toulouse par une route gauloise !
Vers 60 En attente En attente En attente En attente En attente En attente En attenteEn attente En attente En attente En attente attente En attente En attente En attente En attenteEn attente En attente En attente En attente attente En attente En attente En attente En attente En attente En attenteEn attente En attente En attente En attente En attenteEn attente En attente En attente En
Vers 80 En attente En attente En attente En attente En attente En attente En attenteEn attente En attente En attente En attente attente En attente En attente En attente En attenteEn attente En attente En attente En attente attente En attente En attente En attente En attente En attente En attenteEn attente En attente En attente En attente En attenteEn attente En attente En attente En
A la fin du Ier s., le maître est excédé. Chaque début d'été, idem : jardins d'agrément qui jaunissent, plantes rares qui crèvent. Pire : fontaines, bassins et vasques en marbre qui tarissent. Il fait donc bâtir un mini aqueduc enterré. Captant une source sûre, ce conduit maçonné leur assurera l'eau courante...